Flora, l’Auteure
Je suis donc Flora, la Diseuse de Belles Aventures. De ma plume de cristal, je crée des histoires qui suscitent la rêverie, qui sortent du temps ordinaire et qui ravivent notre cœur d’enfant.
Chacun de mes récits invite aux voyages, au cours desquels, on plonge dans un univers où l’imaginaire est roi et où tout est possible. Mille et un trésors se cachent dans mes lignes, mais seul ton cœur peut te les révéler, à travers les mystérieuses volutes de ta propre vie.
Que tes pas te mènent sur ces sentiers de la Joie et de la découverte, en toute liberté…
Flora, la Conteuse
En tant que Flora, la Conteuse, je vais par monts et par vaux pour raconter des histoires. Déjà petite, lorsque tombait le soir, j’aimais à m’asseoir autour du feu de camp, pour entendre les récits des aïeux. De cette époque, j’ai gardé ce goût des rassemblements, durant lesquels petits et grands vivent ensemble un chaleureux moment d’évasion. A l’occasion, fais une halte pour venir m’écouter…
Quelques lignes sur mon parcours d’auteure et de conteuse.
L’amour de la littérature, du conte en particulier, occupe mes plus lointains souvenirs.
Je me rappelle encore du premier livre que j’ai reçu « J’apprends à lire avec Bobby ». La couverture représentait un chien noir sur un vélo. Et ma sœur avait « J’apprends à lire avec Minouchet » (il s’agissait
d’un petit chat, mais je ne sais plus ce qu’il faisait).
Ensuite, me revient mon premier contact avec les contes, au travers d’une série de livres intitulée « Mini-Contes », dans la collection « Lanterne magique » de chez Hemma. Les premiers relataient les
œuvres bien connues des frères Grimm, de Hans Christian Andersen ou encore de Charles Perrault, tandis que les derniers mettaient à l’honneur des histoires plus contemporaines. J’aimais beaucoup cette collection. J’ai dévoré ces
livres, le soir, dans mon lit, dès que j’ai pu lire seule. Je faisais également la lecture à ma sœur. Je crois que mon goût pour les contes et pour la tradition orale ont pris naissance en moi à cette époque.
Cette petite collection a tenu une telle place dans mon cœur d’enfant, qu’elle est toujours en ma possession actuellement. Encore aujourd’hui, je la parcours avec mes propres enfants. Chaque tome est soigneusement rangé dans leur
bibliothèque, et je compte bien les reprendre dans la mienne, dès qu’il leur faudra faire de la place pour accueillir d’autres lectures.
Je dois ces premières lectures à mes parents. Mais mon parrain est aussi quelqu’un qui a largement contribué à mon intérêt pour la littérature. À chacune de ses visites, il m’offrait un livre. Le premier qui me revient à l’esprit est
« Belle et Sébastien », de Cécile Aubry, mais je sais qu’il y en a eu bien d’autres… Je l’en remercie sincèrement. Une autre personne chère à mon cœur et à mon éducation littéraire est ma tante Claire, qui, travaillant
à l’époque dans une bibliothèque, m’a ramené mes premiers livres de poésie, notamment Paul Verlaine et Charles Baudelaire, pour ne citer qu’eux. Je tiens ici à la remercier pour ces succulentes découvertes.
L’école occupe évidemment une place importante dans mon parcours littéraire.
En primaire, je découvre « Le club des cinq » ou encore « Les aventures de Fantômette ».
En secondaire, il m’est proposé des lectures comme « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan, « L’Huile sur le feu » d’Hervé Bazin, « La terre chinoise » de Pearl Buck, « La
princesse de Clèves » de Madame de La Fayette,…
Je dois également mon amour de la langue française à deux professeurs : Mme Baijot, que j’ai eue en première et deuxième secondaires et Mme Michaut, enseignante en cinquième et sixième. Grâce notamment à la rencontre de ces
deux personnes, lorsqu’il m’a été demandé de choisir des études, à la fin de mon année rhétorique, mon choix s’est instantanément porté sur les langues et littératures romanes, filière qui rencontrait à la fois mon amour de la littérature,
de la langue française et de l’histoire. Quel bonheur de découvrir les auteurs du panthéon littéraire, du Moyen-Âge à nos jours, dans le contexte historique qui est le leur.
La vie estudiantine m’a aussi révélée l’existence de cavernes d’Ali Baba, tant les ouvrages que j’ai pu trouver dans les bouquineries de Namur sont divers et variés.
Ces années-là m’ont littéralement abreuvée d’œuvres classiques, de romans d’heroic fantasy, en passant par la littérature épique, poétique, théâtrale, historique, etc.
Je n’ai jamais cessé de lire, et lors de mes deux grossesses, un nouveau pan de ma vie littéraire voit le jour avec l’écriture de deux histoires, destinées, initialement, à mes enfants : « Fortuné et les Runes Magiques » ainsi
que « Victoire et l’Atlantide ».
Bien sûr, la vie de maman, en plus d’un travail à temps plein, réduit considérablement le temps que je m’accorde pour lire ou même pour écrire. Cependant, la passion du livre étant bien là, le rituel de l’histoire du soir se met
très vite en place. Il existait d’ailleurs déjà lorsque j’étais enceinte, car, chaque soir, je lisais un conte, à voix haute, à l’attention de la petite âme qui grandissait en moi (« Jacques et le haricot magique » pour mon fils et « Une pluie d’étoiles » pour ma fille). Quel plaisir de partager sa passion avec ses enfants, que de joie pour moi de se réunir autour d’une histoire.
Enfin, c’est un formidable coup du sort qui m’a vraiment mis sur le chemin d’auteure et de conteuse : la société où j’étais employée a fermé. Quelle plus magnifique occasion de réorienter sa carrière ? Et me voilà. J’ai créé le personnage de Flora, la Diseuse de Belles Aventures et je me suis lancée dans l’auto-édition. Certes, ce sont de fameux défis à relever (on peut dire que ça me sort de ma zone de confort), mais quel bonheur que de se lever tous les jours pour pratiquer une activité qui me passionne.